Les hôpitaux ont d'urgence besoin de don de sang
Les besoins des patients sont toujours aussi importants, voire davantage avec la reprise de l’activité hospitalière. La situation est aujourd’hui préoccupante : les réserves de sang sont désormais en dessous du seuil d’alerte et tout indique qu’elles continuent de baisser.
L’Etablissement français du sang (EFS) fait face à des difficultés impactant fortement les réserves de sang. D’abord, depuis le début du confinement, l’annulation de nombreuses collectes mobiles (notamment dans les universités et les entreprises) a entraîné une baisse des dons. Ce phénomène persiste même en période de déconfinement (secteurs encore ralentis, télétravail ou encore locaux indisponibles). Ensuite, au sein des collectes maintenues, les prélèvements ont été revus à la baisse du fait du renforcement des mesures de sécurité sanitaire qui en ralentissent le déroulement. Et plus globalement, depuis le 11 mai, le nombre de donneurs s’est effondré.
Il est désormais essentiel que les donneurs prennent le relais de toutes celles et tous ceux qui se sont mobilisés durant ces deux derniers mois pour passer le cap du confinement, et permettre de faire remonter le niveau de réserve avant l’été et de le maintenir jusqu’au mois de septembre.
Parce que la sécurité des donneurs est une priorité, l’EFS a mis en place sur les collectes les mesures barrières et de distanciation, avec port de masque fourni et obligatoire pour tous.
120 lieux de collecte existent sur le territoire. Dans certains endroits, les donneurs sont accueillis sur rendez-vous pour faciliter les dons. Cela permet de réduire le temps d’attente et de mieux gérer la prise en charge de chaque donneur dans le respect des mesures de distanciation.
Les dons de sang sont possibles toutes les huit semaines : les personnes ayant donné au début du confinement peuvent dès à présent revenir en collecte !
Collectes de sang
Pour connaître les lieux de collecte les plus proches rendez-vous dans Où donner ou sur l’application Don de sang.
Par Anne-Marie Thomazeau VIVA MAGAZINE