Comment préserver sa joie de vivre ?
Deux sophrologues partagent un exercice pour préserver la joie de vivre par une technique dite « des canaux sensoriels ». Ce procédé consiste à faire usage des cinq sens afin de connaître des sensations agréables permettant de faire une pause lors des périodes de la vie où on a l'impression que tout va mal.
Actualité récente, stress de fin d’année, hyperconnectivité et sur-stimulation, morosité hivernale et conjoncturelle… bref, quelles qu’en soient les raisons, il est fort probable que nous ayons tous besoin de quelques moments de réconfort pour préserver notre bien le plus précieux, la joie de vivre.
Aussi, nous vous proposons une liste non exhaustive de ces petits instants qui ponctuent heureusement une journée et de les vivre avec l’approche sophrologique. Il s’agit simplement de le réaliser avec une recherche et une prise de conscience des sensations agréables du corps. Un moyen de faire un peu le vide et de se concentrer totalement pour ressentir davantage tous les bienfaits de ces petits riens...
Tester la technique du VAKOG
Le temps de quelques secondes furtives ou de plusieurs minutes de disponibilité, le regard parfois fermé pour mieux percevoir les ressentis corporels, assis ou debout, seul ou pas, tentons ensemble le VAKOG !
La technique dite des « canaux sensoriels » ou VAKOG pour « Visuel, Auditif, Kinesthésique, Olfactif, Gustatif », s’appuie sur le fait que la relation au monde extérieur passe nécessairement par au moins l’un des cinq sens. Utilisée en programmation neuro-linguistique (PNL), il s’agit donc de cultiver chaque jour son VAKOG en captant des sensations agréables autour des 5 sens pour se les remémorer ensuite.
Et voici une liste pour vous aider :
- Le sourire d’une personne inconnue, la joie d’un enfant, un regard bienveillant, une belle vitrine de Noël, des lumières scintillantes, une exposition, une fleur, une photo…, le souvenir d’une évocation joyeuse que vous faites revivre sur votre écran mental.
- Une voix chaleureuse (celle de votre sophrologue peut-être !!!), un rire léger, une musique, un bruit familier et rassurant, le vent, la pluie, le bruissement des feuilles…, tout un paysage sonore qui vous inspire.
- La caresse d’un doux soleil, la fraicheur vivifiante de l’air, la tendresse d’une personne aimée, le doux contact d’un pelage, d’un tissu, d’une matière appréciée.. Et pourquoi ne pas aller chercher la sensation du corps qui se délasse dans un étirement attentionné et bénéfique pour relâcher les tensions, tel le chat !
- L’arôme du café, du chocolat ou du thé, le pain grillé peut-être, un parfum, l’odeur alléchante d’un gâteau fait maison, d’un plat exotique, les senteurs d’un champ de lavande, les exhalaisons d’une nature humide… et sans doute une odeur familière à la douce évocation d’un moment heureux, tel Proust et sa madeleine !
- Et bien sûr la multitude des saveurs présentes et anciennes, sucrées ou salées, qui fait encore vibrer vos papilles gustatives de plaisir ! A faire revivre sans modération…
Enfin, pour profiter pleinement de cette expérience, provoquez une « pause VAKOG » : de préférence assis, au calme, paupières closes, vous recontactez votre respiration qui progressivement devient plus calme, plus ample… et au rythme de cette respiration, vous faites venir l’ensemble des sensations de votre VAKOG du jour… sensations visuelle, auditive, kinesthésique, sonore, gustative et à chaque inspiration vous en amplifiez le souvenir, à chaque expiration, vous accueillez les perceptions agréables…
Image : Andrea Piacquadio pour Pexels