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Santé
Covid-19

L'AP-HP lance un essai pour évaluer l’hydroxychloroquine

Mardi 21 avril 2020

L’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) a lancé, le 15 avril, un essai auprès des soignants, pour évaluer l’hydroxychloroquine – connue sous le nom de Plaquénil – et l’azithromycine en prévention du Covid-19.

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les hopitaux lancent des essai coronavirus

Une étude est lancée auprès de 900 personnels hospitaliers pour évaluer si deux médicaments, l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, sont efficaces en prévention contre le Covid-19. C’est le Pr Jean-Marc Tréluyer, de l’unité de recherche clinique Necker-Cochin (AP-HP)/Université de Paris, qui est responsable de cette essai appelé PrEP Covid. Résultats dans 70 jours.

Test préventif sur les soignants

Les soignants, en contact direct avec les patients atteints de covid-19, subissent de plein fouet l’infection. D’où, l’idée du professeur Tréluyer d’étudier cette population.

Cet essai, nommé PrEP Covid, ne porte pas sur le traitement de la maladie, mais sur sa prévention, en associant un traitement médicamenteux à des gestes-barrières (lavage de mains, masques…). Les volontaires seront traités pendant 40 jours. Ils seront répartis dans trois groupes : 300 recevront de l’hydroxychloroquine (dont le nom commercial est Plaquenil), 300 recevront de l’azithromycine (un antibiotique) et 300 un placebo.

Chaque traitement va être comparé au placebo. Si les deux sont plus efficaces que le placebo, ils seront ensuite comparés afin d’identifier le plus protecteur.

L’HYDROXYCHLOROQUINE EST MIEUX CONNUE SOUS LE NOM DE PLAQUÉNIL

L’hydroxychloroquine et l’azithromycine sont à présent connues du grand public. Le professeur Raoult à Marseille en a le premier, administré à ses patients présentant des symptômes du Covid-19, pour les traiter. Mais dans le cas de l’essai du professeur Tréluyer, il sera administré en prévention.

« Pour l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, des expérimentations in vitro ont montré leur potentiel. Les mécanismes en jeu sont les mêmes en préventif et en curatif », explique le Pr Jean-Marc Tréluyer.

Concernant l’hydroxychloroquine, d’autres équipes vont également l’évaluer en prévention.


Marilyn Perioli, pour VIVA MAGAZINE